Une question de choix



Résumé : Durant  At World's End, Barbossa aide les autres pirates à sauver Jack.... Mais pourquoi ??

 

Pairings : Hector Barbossa /Elizabeth Swann

 

Genre : Lémon

 

Rating : MA

 

Note : Toujours dans ma manie du " Oh j'invente une scène coupée"


Une question de choix

Cela faisait maintenant un mois que Will était parti et assumait à contre cœur sa nouvelle charge de Capitaine du Hollandais Volant et sa femme se sentait bien seule en cette douce matinée de printemps. Le visage tourné vers la fenêtre de la petite maison dans laquelle elle avait trouvé refuge à l’issue des événements qui lui avaient coûté son mari, son père et aussi son ami, elle regarda le soleil se lever à l‘horizon et songea une fois de plus à l’extraordinaire aventure qu’elle avait vécue et aux hommes avec qui elle avait partagé ces moments. Will, qu’elle avait épousé quelques heures à peine avant qu’il ne trouve la mort, Jack qui avait sacrifié son rêve pour lui épargner le chagrin de devoir enterrer son mari avant même leur nuit de noce, son père, mort en lui assurant sa fierté..

 

Elizabeth posa son front sur la vitre froide et les larmes lui virent aux yeux … Ces trois hommes qu’elle aimait plus que tout avait payés un lourd tribu pour l’avoir connue.. Son père était mort en tentant de la protéger de Beckett, Will était condamné à charrier des âmes durant les dix prochaines années pour l’avoir sauvée de Davy Jones … Et Jack … était plus seul que jamais, condamné à ne jamais la revoir, sachant au fond de lui-même qu’il ne pourrait pas résister à l’envie de la tenir contre lui, tout comme elle savait qu’elle ne le repousserait pas… Jack et Will, Will et Jack, les deux hommes de sa vie dont elle était à présent séparée et auxquels elle dissimulait un lourd secret… Un événement qu’elle aurait aimé oublier et dont ni Will ni Jack ne soupçonnaient l’existence. Regardant le soleil qui se levait sur une nouvelle journée de solitude, Elizabeth Turner plongea dans ses souvenirs d’une nuit à Singapour… il y avait de cela trois mois….

 

Flash-back

Singapour, Trois mois plus tôt…

 

Le navire d’Hector Barbossa arrivait cahin-caha au large des côtes de Singapour et tous ses passagers étaient en leur for intérieur soulagés de parvenir à destination et d’échapper bientôt à l’atmosphère pesante qui régnait à bord.

 

Ce n’était pas seulement du à la disparition de Sparrow, songea Barbossa qui observait William et Elizabeth entre lesquels la tension était palpable depuis leur départ du bayou de l’énigmatique Tia Dalma. Les deux jeunes amoureux, jadis si proches et si complices, ne se parlaient plus à présent qu’en cas d’absolue nécessité et toujours en évitant de se regarder. Hector les avait beaucoup observés durant le voyage surtout pour trouver un moyen de tirer parti de leur évidente discorde, tandis que Tia Dalma avait passé l’essentiel de son temps seule à lire les augures, perdue dans un monde qui n’était pas le même que celui dans lequel ils évoluaient. Alors qu’ils s’apprêtaient à mouiller au port Barbossa fit signe au jeune couple d’approcher, ce qu’ils firent tout deux docilement

« Nous sommes arrivés à Singapour. Mr Turner va donc remplir sa part de notre plan tandis que Miss Swann restera ici afin que nous réglions les derniers détails de notre accord. Déclara Barbossa d’un ton assuré

- Que voulez-vous dire ? Quel accord ? » S’inquiéta Will son étonnement faisant écho à celui d’Elizabeth

Barbossa se tourna alors vers eux et afficha un air insolemment patient

« Vous n’imaginez tout de même pas que je vais vous aider à ramener Sparrow pour le « plaisir » de le faire ? »

 

Elizabeth et Will ouvrirent tous deux la bouche pour lui répondre mais le capitaine balaya leurs objections d’un regard avant de se tourner vers Will

« Mr Turner … Puis je vous suggérer de vous mettre en route à présent ? Je vous rappelle que le facteur temps joue un rôle primordial dans notre plan… Nous réglerons les détails triviaux ultérieurement… lorsque vous aurez les cartes »

Will lança un regard inquiet dans la direction d’Elizabeth avant d’hocher la tête à contre cœur

« Très bien… nous verrons cela une fois que j’aurais subtilisé les cartes de Feng… » Déclara-t-il en se mettant en route.

Il s’arrêta brièvement devant Elizabeth.

« Sois prudente Lui souffla t’il sans la regarder

- Toi aussi Will… »

Il leva le bras comme pour la toucher avant d’interrompre son geste à regret et sortit sans se retourner. Les yeux brillants de larmes, Elizabeth le regarda partir, fixant la porte jusqu’à ce que Barbossa reprenne la parole

 

« Bien à présent que Mr Turner est parti nous allons pouvoir négocier

- Négocier ? » Répéta-t-elle stupidement, la conversation qu’ils venaient d ‘avoir déjà oubliée

Barbossa répondit une fois de plus en affichant un air patient

« Miss Swann vous ne croyez tout de même pas que je vais prendre des risques pour vous mener jusqu’à Sparrow uniquement pour que vous séchiez vos larmes… »

Elizabeth rougit brièvement, comprenant le sous-entendu

« Que voulez-vous dans ce cas ? Nous n’avons pas d’argent à vous offrir vous le savez alors que pouvez-vous attendre de nous ?

- Oh Miss Swann… vous savez un certain trésor maudit m’apprit que l’argent n’était pas tout et que certains petits plaisirs de l’existence pouvaient se révéler plus agréables que de sentir des pièces dans sa bourse.. Sourit il en laissant son regard glisser sur les formes de la jeune femme. Dites-moi Miss Swann qu’êtes-vous prête à offrir en échange de Jack Sparrow et du Black Pearl dont a tant besoin votre précieux fiancé? »

 

Elle répondit d’un ton glacial sans prendre la peine de tergiverser, consciente que c’était une perte de temps

« Que voulez-vous ?

- Et bien dans un premier temps que nous dînions ensemble ce soir… »

Elle le regarda, un peu étonnée par sa requête

« Soit

- J’ai dit « pour commencer » Précisa t’il soudain affichant un air faussement navré. Votre conversation aussi riche et agréable soit elle n’est hélas pas une rétribution suffisante

-Et qu’est-ce qui serait une « rétribution suffisante » dans ce cas ?

- Restez après le dîner et nous aurons notre marché »

 

Elizabeth blêmit un bref instant avant de répondre avec assurance

« Considérez que je suis d’accord »

Barbossa la fixa, médusé par une reddition aussi rapide et précisa prudemment les termes du marché se doutant qu‘elle allait tenter de finasser

« Notre accord est donc celui-ci … vous m’appartenez du dîner jusqu’au lever du soleil et en échange je vous aide à sauver votre précieux Jack. Cela vous parait-il équitable ?

- Ai-je vraiment le choix ?

- Bien sur Miss Swann, on a toujours le choix.. A vous de voir ce qui compte le plus pour vous … Conserver votre innocence et votre fraîcheur pour Mr Turner ou bien sortir Sparrow des limbes dans lesquelles il se trouve… »

 

Elizabeth garda le silence un long moment. La jeune femme analysa chaque mot, consciente que l’autre lui offrait une occasion de rattraper sa trahison envers Jack… au prix d’une nouvelle envers son fiancé. Mais sa culpabilité était telle qu’elle ne pouvait s’offrir le luxe de refuser, la vie de Jack était plus importante à ses yeux que son honneur ou que sa dignité. Elle savait aussi par Tia que seul Barbossa était à même de les guider jusqu’au Purgatoire de Jones. Alors, la mort dans l’âme, elle prit sa décision

« J’accepte. » Dit-elle simplement avant de sortir sans attendre la réponse de Barbossa

 

Une fois à l’extérieur, elle dut s’appuyer contre le mur quelques instants. Elle se sentait nauséeuse à l’idée qu’elle venait de vendre une chose qu’elle pensait ne jamais avoir à marchander…puis elle se retira dans sa cabine, sans adresser la parole à personne. Aucun des matelots n’aurait pu l’aider…

 

Elle resta enfermée des heures, laissant le temps filer à mesure que ses appréhensions grandissaient. Lorsqu’au point du jour on frappa àsa porte un long frisson lui parcourut l ‘échine. Avec l’impression d’aller à la potence elle ouvrit la porte, et découvrit Pintel et Ragetti derrière cette dernière. Ils portaient une somptueuse robe de soie pourpre qui n’était pas sans rappeler celle que Barbossa lui avait fait revêtir à l’occasion de leur précédent et unique dîner ensemble. Elle prit la robe sans un mot, et apprécia malgré elle la douceur de la soie sous ses doigts avant de se rendre compte que les deux émissaires ne paraissaient guère décidés à bouger

« Autre chose ? Demanda-t-elle d’un ton peu amène

- Euh le capitaine a dit qu’il vous attendait dès que vous serez prête. Bredouilla Pintel

- Dans sa cabine … »Crut bon de préciser Ragetti

 

Elle les toisa et retint à grand peine une réflexion cinglante sur leur étonnante aptitude d’adaptation aux différents capitaines avant de réaliser qu’elle ne valait pas mieux attendu qu’elle marchandait ses faveurs à Barbossa pour délivrer Jack de l’enfer où elle l’avait plongé….Elle referma la porte sans dire mot et passa la robe. Elle était tellement émue qu’elle eut du mal à lacer le corsage qui la composait. Une fois qu’elle fut habillée, elle se rendit dans la cabine de Barbossa et entra sans prendre la peine de frapper

 

Barbossa se retourna à son entrée et une brève lueur d’admiration traversa son regard

« Désirez-vous boire un verre Miss Swann ? Du vin peut être ?

- Oui .. Du vin. » Répondit elle nerveusement

Une fois servie, elle porta la coupe à ses lèvres et la vida d’un trait. Ce geste amena un air contrarié sur le visage de Barbossa

« Allons Miss Swann, prenez votre temps, il me serait fort désagréable qu’une ivresse vienne gâcher la douceur de cette magnifique nuit »

Elle remplit à nouveau sa coupe et le défia du regard

« Ceci ne figurait pas dans notre accord, vous avez réclamé une nuit en échange de vos services. En aucune manière vous n’avez spécifié que je devais être sobre » Précisa-t-elle avec une grimace de dégoût

Barbossa lui tendit la coupe, un étrange sourire aux lèvres

« C’est exact Miss Swann .. Tout comme le fait que je doive faire preuve de délicatesse envers vous n’a nullement été évoqué... Buvez donc tout votre saoul… Le moment venu cela vous facilitera peut être les choses »

 

Elle le regarda stupidement, incapable de prendre la coupe tandis qu’elle réalisait qu’elle ne pourrait pas faire ça. Elle ne pourrait pas endurer le contact de Barbossa, l’odeur de cet homme sur elle. Elle se leva sans un mot et se dirigea vers la porte, bien décidée à quitter cette pièce. La voix ironique de Barbossa la stoppa net

« Où comptez-vous aller ainsi Miss Swann ?

- N’importe où sauf ici .. Ce marché était une erreur, nous trouverons Jack sans votre aide »

Barbossa lui barra le passage

« Ah oui ? Vous pensez vraiment pouvoir vous diriger dans les eaux du bout du monde avec pour seuls guides le jeune Turner et votre culpabilité ? Vous préférez donc voir Jack Sparrow croupir au Purgatoire jusqu’à la fin des temps ? J’ignorais que vous le haïssiez à ce point… »

 

Elizabeth se mordit nerveusement les lèvres, le bien-fondé de la déclaration de Barbossa lui apparaissant cruellement. Elle refoula ses larmes à grand peine et retourna s’asseoir, une expression résignée sur le visage

« Pourquoi faites-vous cela ? Pourquoi ce marché avec moi ?

- Oh ..Ne vous faites aucune illusion Miss Swann, je ne nourris aucun sentiment romantique à votre égard… Je laisse cela à Mr Turner ou à Sparrow. Mes motivations sont hélas bassement charnelles… Être le premier à posséder une chair aussi jeune et innocente que la vôtre est un plaisir rare auquel j’ai envie de goûter

- Qui vous dit que vous êtes le premier ? »

Barbossa éclata de rire devant sa mine déconfite

« Mais vous ma chère … Tout en vous me le prouve. Vos réticences de même que ce petit éclat effrayé dans vos yeux. »

Il lui sourit, la dominant de toute sa taille

« Mangeons à présent »

 

 

Elle dîna sans grand appétit, ne parvenant pas à apprécier le repas pourtant composé de mets plus fins que d’ordinaire... Elle appréhendait tellement la suite de la soirée que tout lui paraissait avoir un goût de cendre... Finalement Barbossa se lassa de son silence et de son manque d’appétit

« J’en conclus que vous avez terminé… Vu que vous ne mangez plus … C’est parfait »

Sans attendre sa réponse, il se leva et vint se placer derrière elle. Il murmura à son oreille

« Ne craignez rien nous sommes entre gens civilisés non ? »

 

Elizabeth, la gorge sèche, s’ empara de sa coupe d’une main tremblante et la but une fois encore d’un trait. Elle manqua de s’étrangler en sentant les lèvres de Barbossa se poser brièvement dans son cou avant de revenir à son oreille

« Levez vous ma chère nous allons passer au dessert »

Affectant une assurance de façade bien loin de ce qu’elle ressentait, Elizabeth le suivit jusqu’au milieu de la pièce, le suppliant du regard. Mais Barbossa ne tint pas compte de sa détresse... Souriant de son trouble, il lui désigna sa couche d’un air narquois, ne lui laissant aucun doute ni espoir quant à ses intentions. Une fois au bord du lit, elle se tourna une nouvelle fois pour le regarder d’un air suppliant tandis qu’il se glissait derrière elle et posait ses mains sur sa taille fine tout en embrassant son cou. Il remonta ensuite ses mains sur la poitrine de la jeune femme et la pétrit à travers le tissu, ses lèvres rejoignant à son oreille

« Retournez vous Miss Swann… je veux vous voir. » Murmura t’il

 

S’efforçant sans beaucoup de succès d’ignorer les mains qui lui palpaient sans douceur la poitrine, elle se retourna et rencontra de plein fouet le regard lubrique du vieux pirate. Ce dernier délaça alors d’un geste expérimenté le haut de sa robe et fit apparaître ses seins blancs qu’il s’empressa de les saisir à pleines mains, savourant visiblement la douceur de la peau et les battements affolés du cœur de sa victime. Tandis qu’il les soupesait, ses lèvres reprirent leur promenade sur le corps d’Elizabeth... Il négligea rapidement le cou de la jeune femme, préférant saisir entre ses lèvres une de ses pointes érigées par le froid qu’il pinça délicatement tout en l’effleurant de la langue.

 

Les effets conjugués du vin et de la caresse familière que Will lui avait souvent prodiguée sans toutefois la rendre aussi agréable que Barbossa détendirent Elizabeth. Elle ne protesta donc pas lorsqu’une des mains du pirate vint se poser dans le creux de ses reins pour découvrir peu à peu son corps tandis qu’il l’attirait à lui et mordillait un de ses tétons arrachant un gémissement de plaisir à la jeune femme…

 

La robe finit par glisser sur le sol, dévoilant son corps nu à Barbossa qui s’écarta brièvement pour la mieux la contempler. Elizabeth, rouge de confusion sentit ses yeux la fouiller, s’arrêtant sur ses seins gonflés par le désir avant de se poser sur son endroit le plus intime. Elle ferma les yeux et tenta de penser à autre chose qu’à sa nudité devant cet homme mais la main chaude et rude de Barbossa se posa sur sa cuisse et la ramena brutalement à la réalité. Saisissant son menton de sa main libre il lui murmura

« Regardez moi Miss Swann... Je veux voir vos yeux »

Tout en parlant il remonta sa main le long de sa jambe jusqu’à son intimité, provoquant un mouvement de recul de la part d’Elizabeth. Il resserra alors cruellement son étreinte sur son menton

« Il est trop tard pour reculer Miss Swann… »

 

Sans lui laisser le temps de répondre, il introduisit un doigt en elle et elle sursauta. Un sourire vicieux sur le visage, il commença à le bouger, prenant un plaisir évident à voir le visage de la jeune femme se colorer à mesure que sa progression devenait plus aisée. Son autre main ne resta pas inactive. Il en caressa sa poitrine, pinça les pointes érigées, les tordant doucement jusqu’à ce que la jeune femme finisse par gémir. Sans cesser ses caresses habiles, il la repoussa doucement sur le lit et la força à s’allonger tandis qu’il défaisait la boucle de son ceinturon d’un geste pressé pour libérer son sexe durci par le désir. Après avoir remonté ses mains sur ses hanches, il s’enfonça lentement en elle, la faisant crier de douleur.

 

Elizabeth avait l’impression d’être déchirée de l’intérieur, les larmes aux yeux, elle sentit Barbossa pousser toujours plus loin en elle. Le pirate ne cherchait pas plus à retenir ses assauts que ses grognements de plaisir. Ses mains à nouveau posées sur sa poitrine la pétrirent sans vergogne.

 

Au bout d’un long moment le corps d’Elizabeth se détendit et la douleur laissa place à une douce chaleur. Barbossa accéléra soudainement ses va et vient et pinça fortement ses seins tandis que ses râles de plaisir étaient de plus en plus sonores. Ces derniers culminèrent lorsqu’il lui donna un ultime coup de rein dont la violence arracha à Elizabeth un cri à mi-chemin entre plaisir et souffrance. Barbossa se déchargea en elle, les yeux clos, respirant avec difficultés avant de se laisser tomber sur le lit aux cotés de la jeune femme

« Vous êtes incomparable ma chère… Cette nuit promet d’être de toute beauté »

 

Elle tressaillit en entendant ses derniers mots…

« Mais … n’avez-vous pas eu ce que vous vouliez ? J’ai rempli ma part du marché ! » S’exclama-t-elle d’un ton révolté en ramenant le drap contre elle pour s’en servir comme protection

Barbossa, un sourire pervers aux lèvres, se redressa sur un coude et écarta d’un doigt crochu le drap fin qui ne parvenait pas à dissimuler entièrement le corps de la jeune femme

« Miss Swann … Nous avons parlé d’une nuit entière, pas d’une soirée… Vous êtes donc à moi jusqu’à ce que le soleil se lève ce qui nous laisse encore de bien longues heures devant nous … Quelle belle revanche ne trouvez-vous pas ? Durant de longues années les rayons de la lune m’ont montré chaque nuit que j’étais maudit … et aujourd’hui je peux enfin savourer à nouveau leur douceur et cela grâce à vous… A présent allez nous chercher à boire »

Elizabeth, en rage, le fixa d’un air froid

« Faites-le donc vous-même !

- Allons ma petite… Montrez-vous donc un peu plus conciliante si vous voulez que je le sois également. J’ai dans l’idée que vous n’apprécierez pas des manières plus rudes… »

 

L’air haineux, Elizabeth se leva et marcha maladroitement jusqu’à la table, gênée dans sa progression par le drap dont elle s’obstinait à couvrir son corps. Elle servit une large rasade de vin dans chaque coupe avant de les ramener, calant la bouteille sous son bras avec un petit sourire. Barbossa l’effaça rapidement

« N’espérez pas me saouler Miss Swann... Je ne suis pas aussi stupide que Sparrow… Je ne risque pas de m’endormir en votre compagnie »

Elizabeth leva sa coupe et la vida d’un trait

« Vous me pardonnerez donc si de mon côté je profite du vin ?

- Faites donc Miss Swann…. Du moment que vous ne vous endormez pas »

 

Les heures passèrent ainsi, Elizabeth se détendit sous les effets conjugués du vin et des histoires rocambolesques de Barbossa, sa méfiance disparaissant peu à peu alors qu’il se contentait de lui parler. Barbossa, profita de l’éclat de rire dont elle venait de saluer la chute d’une aventure haute en couleur qui lui était arrivée alors qu’il était encore un tout jeune homme et posa sa main sur sa jambe. Il la remonta lentement et se faufila sans difficultés sous le drap protecteur.

« Vous avez la peau très douce Miss Swann, c’est un régal de vous caresser »

 

Le rire mourut sur les lèvres de la jeune femme et son corps se raidit brutalement tandis que leur marché lui revenait en mémoire. Barbossa ne tint pas compte de sa respiration accélérée pas plus que de la disparition de son rire et vint rapidement à bout du tissu qui la recouvrait, souriant devant sa nudité offerte. Il passa une main évasive sur son intimité avant de remonter jusqu’à sa poitrine pour en effleurer les pointes de ses doigts, ravi de les voir se dresser docilement à son contact. Il ne s’attarda pourtant pas et suivit la ligne délicate du cou avant de venir caresser du pouce ses lèvres charnues en arborant un air songeur

« Nous allons continuer votre éducation Miss Swann. » Annonça-t-il en se levant

 

Il baissa son pantalon, laissant apparaître son sexe à la vigueur renaissante. D’un geste rempli d’autorité il lui ordonna de se lever à son tour. Il attendit qu’elle obéisse pour reprendre la parole

« Je vais enfin vous voir dans une attitude que, j’en suis sûr, beaucoup d’hommes aimeraient vous voir adopter »

Il prit le temps de caresser sa poitrine une nouvelle fois et savoura avec délices la confusion et l’appréhension visibles de la jeune femme.

 

Elizabeth le fixa sans bouger, ne sachant quoi faire, mortifiée de voir son corps réagir aussi rapidement aux caresses de Barbossa. Ce dernier sourit une nouvelle fois étrangement et se pencha à son oreille. Il en mordilla le lobe qu’il caressa du bout de la langue avant de souffler

« A genoux »

Elizabeth recula et le regardant d’un air incertain. Ce dernier excita encore plus Barbossa qui répéta impatiemment

« A genoux Miss Swann. Face à moi »

Il attendit qu’elle s’exécute. Son sexe se dressa de plus belle à la vue de cette garce si fière, agenouillée devant lui comme la plus humble des catins de Tortuga.

« A présent caressez moi »

 

Elle leva les yeux sans comprendre. Barbossa prit alors une de ses mains et la posa sans hésiter sur son sexe gonflé. Là, il lui imprima un mouvement de haut en bas avant de la laisser progresser seule. Elizabeth suivit le rythme imposé, somme toute soulagée de s’en tirer à si bon compte jusqu’à ce qu’elle sente la main de Barbossa se poser derrière sa tête. Il plongea avec avidité dans ses boucles soyeuses et approcha inexorablement son visage de son pénis dressé jusqu’à ce que les lèvres d’Elizabeth en frôlent l’extrémité rougeoyante. D’une voix rauque il ordonna

« Goûtez »

Elizabeth eut un mouvement de recul et leva un regard effaré vers lui. Barbossa resserra alors cruellement sa main sur son crâne et tordit sans pitié ses cheveux pour forcer sa tête à s’approcher encore jusqu’à ce que sa bouche soit à nouveau écrasée contre sa verge

« Goûtez »

 

Voyant qu’elle n’avait pas le choix et surmontant sa répulsion à grand peine, Elizabeth sortit la pointe de sa langue pour en effleurer le gland humide de Barbossa. Le pirate profita de l’occasion pour forcer le barrage de ses lèvres avec un soupir de plaisir. Elizabeth, écœurée, referma ses lèvres autour de sa verge qu’elle tenait toujours entre ses doigts et qu’elle sentait palpiter, tandis que sa tête était toujours prise dans l’étau des mains de Barbossa.

 

Ce dernier maintenait à présent son visage. Il bougea violemment son bassin, enfonçant son sexe de plus en plus loin dans sa bouche à chaque pression. A mesure qu’il progressait, il poussait des grognements de plus en plus sonores tandis qu’il semblait à Elizabeth, profondément écœurée, que son sexe était plus gros à chaque seconde. Au bout d’un temps qui parut une éternité àla jeune femme, Barbossa laissa échapper un halètement rauque. Il s’empressa alors de maintenir fermement la tête de la jeune femme de manière à ce qu’elle garde son sexe presque entièrement dans sa bouche sans pouvoir se dégager. Elizabeth sentit alors un liquide épais, chaud et amer inonder sa gorge et n’eut pas d’autres choix que de l’avaler si elle voulait éviter la suffocation. Barbossa relâcha ensuite progressivement la pression et caressa ses cheveux de la manière dont il caressait son petit singe avant de lui permettre enfin de s’écarter. L’air pleinement détendu, il regarda les premiers rayons du soleil qui commençaient à inonder la cabine

« Vous avez respecté votre part du marché Miss Swann. Je respecterais donc la mienne en vous aidant à retrouver Sparrow »

 

Elizabeth ne répondit rien et le fixa d’un air hostile, tenaillée par un besoin urgent de vomir. Barbossa intercepta son regard et ajouta alors d’un ton conciliant

« Allons Miss Swann… je ne vous ai nullement contrainte, rappelez-vous … dans la vie tout est une question de choix… »

 

Cabane d’Elizabeth

Retour au présent

 

Les derniers mots de Barbossa encore à l’esprit, Elizabeth posa sa main sur son ventre arrondi. Son mariage avec Will et la consommation de leur union étaient trop récents pour qu’elle puisse avoir le moindre doute sur l’identité du père de l’enfant qui grandissait en elle. Elle caressa tendrement son ventre déformé, heureuse de ne bientôt plus être seule et murmura quelques mots à son adresse

« Toi et moi nous attendrons Will … et tu verras il t’aimera … William Junior… »

 

Elle releva alors la tête et appuya son front une nouvelle fois contre la vitre. Barbossa avait raison, tout était une question de choix … Elle, elle avait choisi de garder son secret… et celui de son enfant pour toujours….


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Commentaires: 2
  • #1

    Wizzette (vendredi, 16 septembre 2011 12:16)

    Pauvre Elisabeth. Tu n'as pas honte de lui faire subir tout ça ^^

  • #2

    JessSwann (vendredi, 16 septembre 2011 14:45)

    Lol même pas :) Lizzie reste ma victime favorite ( c'est de sa faute aussi si elle n'avait pas passé tout DMC à pleurer sur sa nuit de noces, j'aurais pas eu de telles idées)