Chapitre 5 : La glace et le feu


Consciente de la chaleur diffuse du bras qui la retenait, Elizabeth garda son regard plongé dans celui de Lord Beckett tandis que leurs bouches étaient si proches qu'elles se frôlaient presque. Le cœur battant, la jeune femme entrouvrit légèrement les lèvres en un réflexe inconscient tandis qu'il s'écartait brusquement d'elle et l'aidait à se relever avec grâce.

«  Je crois que je n'ai pas assez bu pour cela Miss Swann. » Déclara calmement Beckett d'une voix très légèrement enrouée avant de se détourner pour ramasser une bouteille de rhum à moitié vide.

Elizabeth se mordit les lèvres et rougit violemment tandis qu'elle se rappelait de l'identité de son danseur. Lord Beckett. Son ennemi, l'assassin de son père, le responsable de tous ses malheurs ou du moins de la plupart. Et voilà qu'il s'imaginait qu'elle… Folle de colère elle l'attrapa par le bras et le força à la regarder.

Beckett posa ses prunelles d'un bleu glacé sur elle et les coins de sa bouche se relevèrent en un léger sourire ironique.

« Qu'avez-vous Miss Swann ?

- Comment osez-vous ! Ragea-t-elle

- Comment j'ose quoi ? Répondit Beckett en avançant légèrement vers elle. Vous repousser ? Je vous l'ai dit vous n'êtes pas mon genre de femme, je préfère celles qui ont de l'élégance.

- Jamais je ne vous laisserais me toucher ! Je préférerais me tuer ! Hurla Elizabeth d'autant plus furieuse que durant un très fugace instant elle avait désiré qu'il … .

- Et je n'en ai pas l'intention. Si je devais toucher toutes les femmes avec qui je partage une danse je serais le plus grand séducteur d'Angleterre. Ironisa-t-il.

- Mais vous croyez que je le désire ! Alors que c'est faux. Tenta de se justifier Elizabeth.

- C'est évident. La railla Beckett qui but une gorgée de rhum avant de lui tendre la bouteille avec un sourire froid. Une gorgée ? Cela vous calmera peut être … »

 

Elizabeth serra la bouteille d'une main rageuse et s'assit à même le sol tandis que Beckett la regardait d'un air nonchalant.

« Je suppose que nous ne dansons plus ? » Lui demanda-t-il.

La jeune femme leva à peine les yeux vers lui et Beckett reprit d'un ton ironique.

« Allons ma chère, si j'avais su que votre frustration était si importante, j'aurais bien entendu fait attention à ne pas vous réchauffer plus que vous ne l'êtes déjà. »

Cette fois s'en fut trop pour Elizabeth qui se leva impulsivement pour le frapper.

 

La gifle retentit dans toute la grotte.

 

Beckett encaissa le coup avec le flegme qui lui était habituel et Elizabeth le regarda avec haine.

« Ne vous permettez plus jamais la moindre allusion déplacée à mon sujet Lord Beckett ou bien que nous ayons un accord ou non je vous tue. Quand mon prétendu désir dont vous semblez si envieux d'être l'objet sachez qu'il ne s'adresse qu'aux hommes et non à ce, cette chose que vous êtes. »

Beckett la regarda d'un air railleur et reprit une gorgée de rhum, stimulé par sa réaction violente.

« Des hommes dites-vous ? Un gamin sans cœur à la barre d'un navire maudit et un pirate qui partage indifféremment la couche d'un homme ou d'une femme. Est-ce donc cela un homme pour vous Miss Swann ? » Lui demanda du même ton calme qu'à l'accoutumée.

Elizabeth plissa des yeux et s'approcha de lui, galvanisée par la colère et le rhum.

« N'importe qui sauf un monstre sans cœur et sans conscience comme vous Lord Beckett. Si vous cherchez le responsable de l'infidélité de votre femme, regardez-vous dans un miroir au lieu d'accuser Jack. »

Le visage de Beckett se voila brièvement et il répondit d'une voix sèche.

« Touché Miss Swann. Décidemment vous excellez dans ce domaine. Quel dommage que vous gâchiez vos talents avec des pirates et des simples d'esprit. »

Agacée tout autant que frustrée par son calme glacial Elizabeth le repoussa brusquement, les yeux brûlants de défi.

« Arrêtez de vous réfugier derrière votre froideur et vos sarcasmes Lord Beckett. Et avouez donc ce que vous êtes !

- Et que suis-je selon vous Miss Swann ? » Répondit calmement Beckett

Elizabeth plissa les yeux et chercha quelque chose de spirituel à répondre, agacée par le sourire sur de lui et ironique de Beckett

« Je l'ignore… Mais vous n'êtes certainement pas un homme. Finit-elle par répondre platement.

- Parce que je refuse vos avances ? » Ironisa Beckett.

 

Elizabeth se détourna et se calma à son tour. Une fois que ce fut fait, elle lui fit face à nouveau et soutint son regard tandis qu'elle reprenait d'un ton glacial et laissait s'exprimer sa haine.

« Non Lord Beckett, je ne vous fais aucune avance. Voyez-vous, vous n'êtes et ne resterez qu'un pantin emperruqué … Un misérable courtisan au service d'un autre plus puissant qui ne tire de jouissance que dans le fait d'exercer son minable pouvoir sur ceux qui ont le malheur de tomber sous sa coupe.

- Continuez Miss Swann… Susurra Beckett qui blêmit légèrement

- Je ne comptais pas m'arrêter. Je croyais vous haïr mais finalement je pense que vous êtes plus à plaindre Lord Beckett. Vous êtes tellement froid et minable que votre propre femme a cherché de la chaleur dans les bras d'un autre homme. Et la pauvre était si désespérée qu'elle a choisi d'en finir avec la vie plutôt que de passer ses jours auprès d'un homme qui dissimule son impuissance personnelle sous une façade de toute puissance sociale. » Lâcha Elizabeth d'un trait.

 

La jeune femme vit avec satisfaction le sourire de Beckett s'effacer et elle se permit un sourire triomphant.

« Qu'avez-vous donc Lord Beckett ? Le portrait vous paraîtrait il trop réaliste ?

- Je vous avais prévenue de ne pas aller trop loin Miss Swann. » Gronda Beckett d'un ton froid mais les yeux brillant de rage.

Elizabeth le regarda avec mépris et sourit cyniquement.

« Et qu'allez-vous me faire Lord Beckett ? Vous n'avez aucun pouvoir ici, je ne suis pas votre sous fifre.

- Miss Swann… Gronda Beckett en avançant vers elle. Ne préjugez pas de ce que je pourrais vous faire, vous risqueriez d'être très surprise. »

Elizabeth savoura le goût de la victoire. Enfin il sortait de ses gonds et le flegme derrière lequel il se dissimulait s'effritait.

«  Oh … J'ai peur … Se moqua-t-elle, poussant son avantage.

- Vous devriez … » Déclara Beckett d'un ton glacial avant de la plaquer contre le mur froid de la grotte.

Elizabeth soutint son regard avec défi et sourit lentement.

« Lâchez-moi Lord Beckett. Et retournez donc à vos danses et à vos salles de bal. Se moqua-t-elle. Continuez d'étendre votre petit pouvoir pour combler le vide et le froid de votre existence.

- Oh, vous voulez plus de feu Miss Swann ? Plus de vie ? » Ironisa Beckett en la retenant.

Le regard d'Elizabeth se voila de peur un instant tandis qu'il se penchait vers elle. Sa bouche s'écrasa sur la sienne avec avidité. Elizabeth sentit le corps du Lord se plaquer contre le sien, la maintenant tandis qu'elle entrouvrait les lèvres instinctivement. Leurs langues se rejoignirent immédiatement et celle de Beckett explora sa bouche pendant qu'il descendait son bras gauche jusqu'à la cuisse de la jeune femme pour la relever brutalement.

 

Serrée contre lui, la chaleur de son torse la brûlant presque, Elizabeth songea un bref instant avec horreur que l'homme au baiser duquel elle répondait était l'assassin de son père. Une poussée d'adrénaline monta en elle à cette pensée et elle posa ses mains désormais libres sur ses épaules pour le repousser. Sauf qu'à la place elle les glissa sur son torse brûlant, les sens en éveil en sentant contre son intimité le sexe gonflé de Beckett à travers l'étoffe de son pantalon. Affolée, Elizabeth tenta faiblement de le repousser mais il la serra contre lui, ses lèvres dévorant les siennes dans une étreinte exigeante. C'était sans doute le baiser le plus passionné qu'on lui avait jamais donné et Elizabeth sentit un vertige la saisir, mélange d'ivresse et d'excitation pendant qu'il continuait à l'embrasser jusqu’à lui couper le souffle.

 

Beckett la repoussa violemment contre la paroi froide de la grotte, son corps brûlant écrasait cette fois complètement le sien et il releva encore sa cuisse, la serrant étroitement tandis que son autre main épousait sa nuque et la forçait à approcher plus étroitement son visage du sien. Finalement, alors qu'Elizabeth renonçait à lutter et s'abandonnait totalement, glissant ses mains dans les fins cheveux bruns et bouclés de Beckett, ce dernier s'écarta et libéra sa bouche. Elizabeth prit une profonde inspiration tandis qu'il la regardait avec ironie

« Etait-ce suffisamment brûlant Miss Swann ? » Souffla-t-il d'une voix rauque.

 

 

A bout de souffle et le regard perdu, Elizabeth ouvrit la bouche pour répondre, presque douloureusement consciente de la pression de son corps contre le sien. Beckett la contempla un instant, attendant visiblement qu'elle parle, puis grimaça brièvement tandis qu'il se penchait sur elle à nouveau.

« Il semblerait finalement que j'ai assez bu… » Marmonna-t-il d'une voix tremblante avant de reprendre sa bouche avec fièvre.

 

Tétanisée Elizabeth répondit instinctivement à son baiser tandis que la pression du corps de Beckett sur le sien se faisait plus pressante, une des mains du Lord caressait sa cuisse jusqu'à sa hanche tandis que l'autre glissait le long de son cou pour dévoiler son épaule. Elizabeth poussa un gémissement étranglé tandis que les mains de Beckett se refermaient brutalement sur sa poitrine et la palpaient sans douceur. La jeune femme sentit ses genoux se dérober sous elle alors qu'il continuait à l'embrasser avec fièvre. Les mains de Beckett semblaient désormais être partout sur son corps et la palpaient plus que ne la caressaient. Elizabeth réalisa soudainement qu'elle était nue, le Lord lui avait ôté sa robe sans qu'elle n'y prenne garde.

 

Un long frisson la parcourut tandis qu'il relâchait sa bouche pour reprendre son souffle et la maintenait contre la paroi grâce au poids de son corps. Il prit une longue inspiration et s'écarta légèrement d'elle. Sa main erra sur sa cuisse, la caressant du bout des doigts. Haletante elle aussi, Elizabeth noua son regard au sien, une foule de pensées contradictoires se disputant sa conscience. Son ennemi, l'assassin de son père…. Ses mains sur elle… Sa bouche exigeante qui se penchait sur la sienne pour la reprendre une fois de plus. Les mains qui la pétrissaient n'avaient rien de la tendresse respectueuse de celles de Will et lui procuraient la sensation d'une douloureuse jouissance. Incapable de lutter contre son propre désir, Elizabeth laissa les lèvres de Beckett se refermer sur les siennes une fois de plus et oublia tout le reste.

La bouche de Beckett dévorait la sienne et Elizabeth s'enflamma complètement à son contact, incapable de penser. C'était une envie brutale, violente qui accéléra les battements de son cœur, son esprit renonça tandis que son corps répondait instinctivement à la vague de désir qui la noyait toute entière. Les mains tremblantes d'impatience, Elizabeth s'écarta de Beckett pour permettre à ses mains de descendre le long du torse du lord et ses doigts se refermèrent nerveusement sur le pantalon de ce dernier.

 

La lourde boucle ornementée de la ceinture fit un bruit mat en retombant sur le sol lorsque le pantalon de Beckett glissa jusqu'à ses pieds mais aucun d'entre eux n'y prêta attention. A peine gêné par ses vêtements aux chevilles, Beckett la plaqua contre le mur et releva sa cuisse à nouveau, collant son bas ventre contre le sien sans rompre leur baiser. Elizabeth ne réagit pas au froid de la paroi, ses mains parcoururent le corps de Beckett avant de revenir se poser sur ses épaules brûlantes lorsqu'il s'enfonça en elle d'une violente poussée, rompant leur baiser pour mordre son épaule sans douceur. La jeune femme se mordit les lèvres jusqu'au sang et retint à grand peine un gémissement rauque avant de sentir sa bouche à nouveau capturée par celle de Beckett tandis qu'il la maintenait et allait et venait en elle avec ardeur sans retenir, au contraire de Will, la force de ses coups de reins.

 

Leurs souffles étroitement mêlés, leurs corps se rejoignirent et chacun étouffa ses râles de plaisir dans la bouche de l'autre alors que les coups de reins de Beckett accéléraient. Chacun de ses à-coups soulevaient le corps d'Elizabeth, son dos cognait contre le mur sans qu'elle n'en ressente la douleur. Ses mains tremblantes tâtonnèrent pour agripper les épaules de son partenaire et elle l'attira à elle avec fougue. Finalement, une vague de chaleur submergea Elizabeth et noya définitivement tout ce qui n'était pas la sensation brutale du sexe de Beckett en elle. Elle libéra sa bouche de la sienne, pour chercher l'air et un long cri rauque lui échappa. Beckett la repoussa soudainement et s'immobilisa en elle alors qu'il jouissait violemment, le regard vague ….

 

Beckett relâcha lentement la cuisse d'Elizabeth et passa une main égarée dans ses cheveux tandis qu'elle s'appuyait contre la paroi, ses jambes tremblantes refusant de la porter. Finalement il s'écarta et remonta son pantalon d'une main hésitante avant de se détourner, cherchant sa veste du regard. Il se pencha vers elle et sortit de sa poche une petite boite métallique de laquelle il exhuma un fin cône de papier qu'il alluma d'une main tremblante, s'y prenant à plusieurs reprises pour enflammer la tige fine de bois à l'aide des étincelles de son briquet d'acier. Un long soupir soulagé lui échappa tandis que le bout de sa cigarette rougeoyait dans l'obscurité qui régnait à présent dans la caverne.

 

Choquée, Elizabeth se laissa glisser jusqu'au sol, perturbée par le plaisir qu'elle avait éprouvé dans les bras de Beckett. Le remord et la honte la submergeaient à présent que son désir avait été apaisé. D'une main tremblante elle ramassa sa robe et la revêtit, peinant à mettre les boutons.

 

Calmé par la cigarette, Beckett se tourna vers elle et l'observa un bref instant avant de lui tendre la boite.

« En voulez-vous une Miss Swann ? » Lui demanda-t-il d'un ton parfaitement poli.

Elizabeth tendit la main sans y penser et le Lord reprit ses manipulations pour faire naître une flamme aussi brûlante qu'éphémère. N'osant le regarder, Elizabeth aspira brutalement la fumée et toussa lorsque l'âcreté de cette dernière lui brûla la gorge. Rouge de confusion, Elizabeth sentit un léger vertige la faire vaciller et s'assit brutalement à même le sol, trop abasourdie par ce qui venait de se produire pour réfléchir de manière cohérente.

 

Tous deux fumèrent un long moment en silence, Elizabeth se surprit à apprécier la saveur du tabac sur sa langue et finalement Beckett se racla la gorge.

« Je pense qu'il serait bon d'oublier ce moment d'égarement. » Commenta-t-il.

Elizabeth leva un regard rempli de détresse vers lui et rencontra la froideur glaciale des yeux de Beckett braqués sur elle.

« Remettez-vous Miss Swann. Ironisa ce dernier. J'ose toutefois présumer que vous êtes à présent au fait de mon impuissance personnelle comme vous l'avez si bien nommée. »

 

Elizabeth ne répondit pas, le dégoût l'envahit à l'idée de ce qu'elle venait de faire. Elle s'était offerte à lui, elle l'avait accueilli, pire espéré. Elle baissa les yeux vers l'endroit qui avait servi de théâtre à leurs ébats et ressentit un coup de poignard en plein cœur en reconnaissant ce dernier. C'était le coin qu'elle avait choisi pour dissimuler le cœur de Will.

 

Un nouveau sourire cynique releva les coins de la bouche de Beckett et il s'approcha d'elle, percevant son trouble.

« Croyez bien que je ressens la même chose Miss Swann. Pour tout vous dire je m'étonne moi-même de m'être laissé aller ce point. Ma seule justification est que la beauté de votre corps est telle que seul un moine saurait y résister. »

Elizabeth, le regard fixe ne répondit pas. Beckett s'assit à ses côtés et lui proposa une nouvelle cigarette.

« Allons Miss Swann votre secret sera bien gardé, je n'ai moi-même aucun désir de voir ce, cet égarement, dévoilé. »

Elizabeth prit une cigarette et laissa Beckett lui allumer tandis qu'il se servait à son tour et s'allongeait sur le sol en envoyant des ronds de fumée dans la grotte

« Je vous hais. Murmura finalement Elizabeth.

- Non ma chère c'est vous que vous haïssez. Je dois reconnaître que je ne m'attendais pas à un tel enthousiasme de votre part. » Répondit Beckett avec mollesse.

 

Elizabeth se laissa aller en arrière à son tour, reconnaissant implicitement la justesse des paroles de Beckett, et fuma en silence.

« La tempête a cessé. Lorsqu'il fera jour nous pourrons faire un feu. Annonça Beckett. Je pense que vous avez aussi hâte que moi de quitter cette île.

- En effet. Répondit Elizabeth d'un ton absent alors qu'il lui semblait encore sentir sur son corps la caresse des mains de Beckett.

- Vous allez vous brûler. » L'avertit ce dernier au moment où la cigarette finissait de se consumer et brûlait les doigts de la jeune femme.

 

Elizabeth la rejeta avec un juron et l'écrasa sur le sol. Beckett sourit dans le noir en la voyant faire. La jeune femme se laissa retomber à ses côtés et retint ses larmes de honte et de regrets. Elle ne voulait pas ajouter à son humiliation en donnant à Beckett la satisfaction de la voir pleurer. Frissonnante de froid elle lui tourna le dos et Beckett finit par lâcher un soupir exaspéré.

« Venez donc plus près. » Lui ordonna-t-il avant de refermer d'autorité ses bras autour d'elle, l'enveloppant dans sa chaleur.

Elizabeth se débattit faiblement et Beckett se pencha à son oreille.

« Je ne vous toucherais pas Miss Swann. Lui affirma-t-il. La prochaine fois que je le ferais ce sera pour glisser une corde autour de votre joli cou. Murmura-t-il en effleurant ce dernier de ses lèvres. Je le ferais moi-même et je ne compte pas vous laisser mourir ici et me priver de cette jouissance. Annonça-t-il avant de la serrer contre lui.

 

Elizabeth vaincue par la fatigue et les remords se détendit peu à peu. Elle savoura malgré elle la chaleur de Beckett contre son corps meurtri et ne répondit pas, glissant dans un sommeil peuplé de cauchemars où les visages accusateurs de son père et de Will la regardaient sans mot dire….

 


Chapitre 4                                                                                                        Chapitre 6


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Commentaires: 2
  • #1

    sharkna (vendredi, 02 novembre 2012 01:08)

    Malgré le lieu auquel je n'accroche toujours pas, la scène érotique est extra Beckett m'a donner des frissons :D comme toujours quand tu le décrit.

    Juste une chose qui m'a plus quand même dans le lieu c'est le fait qu'elle couche avec Beckett ou il y a le cœur de will c'est malsain et elle dois s'en mordre les doigts la pauvre XD

  • #2

    JessSwann (vendredi, 02 novembre 2012 11:41)

    Lol la grotte est froide et humide du coup réchauffement mutuel et ils sont bourrés tous les 2 aussi donc...
    Justement le coeur a son importance mdrrr