Le soleil pointait à peine le bout de ses rayons lorsque Elizabeth, un large sourire heureux aux lèvres, ouvrit les yeux et posa son regard encore endormi sur le jeune homme qui reposait à ses côtés. Son époux… La jeune mariée s'étira longuement, encore rouge de sa nuit de noce et jeta un regard ému vers les bougies à présent éteintes qui parsemaient la chambre. Tout avait été parfait songea-t-elle en collant son corps contre celui de Will. Câline, elle déposa un léger baiser dans le creux de son cou.
Will sourit avant de se retourner vers elle et caressa le visage posé sur l'oreiller.
« Bien dormi Madame Turner ? Demanda-t-il.
- Mieux que jamais … »
Will sourit et approcha son visage du sien pour un long baiser avant de s'écarter.
« Elizabeth, cette nuit a été la plus belle de ma vie.
- Qui a dit qu'elle était terminée… »Murmura-t-elle d'une voix rauque en glissant une main audacieuse sur son bas ventre.
Will poussa un soupir heureux avant de caresser à son tour le corps chaud qui s'offrait et la fit basculer sur lui. Elizabeth le regarda avec provocation avant de se glisser sur lui, ses hanches allant et venant en un rythme lent alors que ses yeux restaient accrochés à ceux de son mari. Le visage tendu, Will noua ses doigts aux siens et leurs gémissements de plaisir se perdirent l'un dans l'autre alors que leurs corps s'apaisaient…
Après un dernier baiser, Will se leva à regret et commença à remettre ses vêtements.
« Tu me quittes déjà ? Plaisanta Elizabeth
- Je ne quitterais jamais, pas tant que tu voudras de moi. Répondit Will avec sérieux. Mais Beckett m'attend. J'avais promis de passer à son bureau. »
A genoux sur le lit, le drap autour d'elle, Elizabeth s'approcha de lui et noua ses bras autour de son cou.
« Je voudrais toujours de toi Will… Reviens-moi vite. Murmura-t-elle avant de l'embrasser
- J'espère que ça ne sera pas long…Répondit Will en glissant sa main sur le drap.
- Pourquoi veut-il te voir selon toi ?
- Oh sans doute pour une commande. » Répondit Will avec légèreté, s'efforçant de chasser le souvenir de la conversation qu'il avait eu avec Norrington quelques mois plus tôt.
Elizabeth lui sourit et embrassa doucement la paume de sa main.
« A tout à l'heure Will…
- Je t'aime. » Glissa-t-il avant de sortir, un sourire béat aux lèvres.
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Le soleil frappa de plein fouet le visage de James, le faisant grimacer. Il se releva brusquement et son visage se contracta alors qu'il lui semblait que toute la fanfare de Fort Charles jouait dans sa tête. La bouche pâteuse, il regarda autour de lui et découvrit avec consternation les cadavres de bouteilles qui jonchaient le sol de son salon où il s'était par ailleurs endormi.
John, son majordome toussa nerveusement pour lui signaler sa présence et James leva des yeux injectés de sang sur lui.
« Commodore Norrington… Miss Talmer souhaiterait vous parler. Dois-je … lui demander de repasser plus tard ? »
S'efforçant de chasser la migraine lancinante qui le tançait, James le regarda avec incompréhension.
- Miss Talmer ? Ah oui Éva … Et bien. Commença-t-il en regardant d'un air navré le désordre qui régnait. Que veut-elle ?
- Commodore j'ai cru comprendre qu'elle s'inquiétait de ne pas vous avoir vu au mariage de Miss Swann. »
James blêmit, brusquement dégrisé. Le mariage d'Elizabeth… Oui il se souvenait à présent qu'il avait voulu s'y rendre mais que le chantage odieux et les menaces de Beckett l'en avait empêché. Et bien sûr, pour ne rien arranger, Éva l'avait probablement attendu toute la journée.
« Je, faites entrer Miss Talmer dans euh…
- Le petit salon Monsieur ? Suggéra John
- Oui parfait. Je, j'arrive… »
Une fois seul, James se dirigea vers le broc d'eau glacée que John avait eu la prévenance d'apporter et rafraîchit lentement son visage. Alors qu'il effaçait peu à peu les stigmates de sa journée de beuverie, James se remémora les détails de sa conversation avec Lord Beckett, un pincement au cœur en songeant qu'à cette heure le jeune Turner devait se rendre innocemment au rendez-vous du Lord sans savoir que seule la débâcle l'attendait. Il aurait pu tout arrêter en prévenant le jeune homme mais il ne le pouvait pas. James soupira à regret et songea que sa vie à lui aussi était en jeu tout comme celle d'Elizabeth peut être… Chassant ses remords, il réajusta sa tenue et se dirigea vers le petit salon, un sourire d'excuse aux lèvres.
Éva, le visage soucieux, se leva vivement à son entrée, sous le regard désapprobateur de son chaperon.
« Commodore Norrington j'étais inquiète…
- Rassurez-vous je vais bien. » Répondit James d'un ton plus coupant qu'il ne l'aurait voulu.
Le visage d'Éva se renfrogna tandis qu'elle insistait d'un ton boudeur.
« Je vous ai attendu toute la journée d'hier …
- Pardonnez-moi mais hélas mon devoir ne m'a pas permis d'assister à la cérémonie. Il eut été plus correct de vous en avertir mais je n'en ai pas eu le temps. » Mentit James sans sourciller.
Il n'avait qu'une hâte qu'elle s'en aille afin de pouvoir se mettre au lit quelques heures. Les fossettes d'Éva se creusèrent alors qu'elle souriait de plaisir de voir qu'il ne l'avait pas oubliée finalement.
« Oh je vois encore cet horrible Lord Beckett ?
- Oui… Répondit James avec un sourire amer en se servant machinalement un whisky
- Je suis désolée Commodore, encore plus de ma visite dans un moment où vous avez sans nul doute besoin de repos. Rougit Éva, se sentant brusquement ridicule d'avoir pensé que s'il n'était pas venu c'était parce qu'il ne voulait pas voir Elizabeth en épouser un autre.
- Ce sont les aléas de la vie de soldat Éva, le devoir avant tout… Répondit James avec ironie en vidant son verre d'un trait.
- Je vais vous laisser. Veuillez pardonner mon intrusion. » Rougit-elle de plus en plus mal à l'aise.
James soupira, il se retourna vers elle et lut l'espoir dans ses grands yeux bleus.
« Ce n'est rien. Il est toujours très agréable de savoir que l'on se soucie de vous… » Répondit-il galamment.
A ces mots, la rougeur d'Éva s'accentua et elle se dirigea vers la sortie, lui faisant au passage une révérence maladroite.
« Au revoir Commodore. »
James la regarda avec affection.
« Combien de fois devrais-je vous dire que vous pouvez m'appeler James ? Allons, je me permettrais de vous visiter les jours prochains avec un présent qui, je l'espère, vous fera oublier mon manque de correction à votre égard. » Dit-il en se détournant sans attendre sa réponse pour se servir un nouveau verre.
Éva regarda son dos étroitement moulé par la chemise blanche qu'il portait et sortit en rougissant.
« Au moins une fois de plus Commodore… » Murmura-t-elle sous le regard exaspéré de son chaperon.
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Will, mal à l'aise dans ses nouveaux vêtements auxquels il n'était pas habitué, pénétra avec réticences dans le bureau de Lord Beckett et posa un regard inquiet sur les gardes qui semblaient n'attendre qu'un signal pour bouger. Sans se lever, un mauvais sourire aux lèvres, Cutler lui fit signe d'approcher.
« Asseyez-vous Turner … Un verre ? Proposa-t-il avec courtoisie en se servant un sherry
- Non merci Lord Beckett. Je ne bois pas d'alcool encore moins le matin. » Répondit Will avec raideur.
Beckett soupira en vidant son verre d'un trait.
« Il semblerait que vous ayez ce trait fâcheux en commun avec le Commodore Norrington entre autres choses… » Murmura-t-il.
Will se tortilla sur sa chaise, brusquement agacé par les insinuations du Lord.
« Que voulez-vous dire ? Si c'est d'Elizabeth dont vous parlez sachez que je ne vous laisserais pas médire de ma femme Lord ou non !
- Je m'en doute bien… Susurra Cutler. Mais en l'occurrence je faisais allusion à un pirate.
- Un pirate …. Répéta Will en baissant les yeux.
- Je vois que vous comprenez de qui il est question….
- Jack Sparrow. Souffla Will d'un air résigné.
- Précisément. Dites-moi Turner vous n'espériez tout de même pas vous en tirer ainsi ?
- Je….
- Oh il m'a fallu du temps avant de réussir à obtenir un récit complet des choses telles qu'elles s'étaient déroulées et je dois admettre que le Commodore Norrington a tout fait pour entraver mes recherches. Mais à présent je sais exactement votre rôle ainsi que celui de votre délicieuse femme dans l'évasion de Sparrow.
- Je suis prêt à répondre de mes actes ! Laissez Elizabeth en dehors de tout ça ! » S'écria Will en se levant brutalement.
Cutler adressa un signe de tête aux gardes qui vinrent encadrer Will et le saisirent aux épaules.
« Cela dépend entièrement de vous Monsieur Turner. Voyez-vous, dans toute évasion d'un criminel il faut un coupable. Le Commodore Norrington a déjà eu connaissance de son châtiment qui à mon regret ne sera pas celui qu'il mérite réellement. Cependant il me faut faire un exemple retentissant et si ce n'est pas vous et bien ce sera Madame Turner. »
Will blêmit en comprenant ce que l'autre sous entendait.
« Je ne compte pas me soustraire à la justice Lord Beckett.
- Bien, dans ce cas pour vous prouver à mon tour que j'ai un cœur, je laisse ses messieurs vous accompagner jusqu'à votre demeure et expliquer la situation à la jeune mariée. Nous ne voulons pas qu'elle se fasse du souci n'est-ce pas ? Ensuite ces messieurs vous accompagneront jusqu'à la prison de Port Royal où vous attendrez tranquillement votre jugement pour complicité avec un pirate. Est-ce clair ?
- Parfaitement clair. Répondit Will d'une voix atone.
- Dans ce cas… » Répondit Beckett avant de les congédier d'une geste négligent.
Les gardes se penchèrent alors sur Will et glissèrent des lourds bracelets de fer à ses poignets.
« Ceci est-il absolument nécessaire ? Demanda Will d'une voix blanche
- Assurément Turner je ne voudrais pas risquer une nouvelle évasion. » Ironisa Beckett avant de faire signe aux hommes de l'emmener
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Vêtue d'une robe légère aux teintes délicatement rosées, Elizabeth arrangeait en chantonnant un bouquet de fleurs lorsque Will fit son entrée.
« Elizabeth. » Dit-il simplement.
Saisie par la tension dans sa voix, la jeune femme se retourna brusquement et étouffa un cri d'horreur en le découvrant les fers aux poignets et entouré de deux gardes. Elle lâcha le vase qu'elle tenait et se précipita vers son époux sans faire attention au bruit sourd du cristal qui explosait au sol.
« Will ! S'écria-t-elle en lui caressant la joue, les larmes aux yeux. Pourquoi font-ils ça ! »
Le cœur serré par la peine, il se pencha vers elle et tenta de saisir ses mains pour les étreindre.
« Beckett m'a arrêté pour avoir aidé Jack à s'évader.
- Non ! Will non. Je ne vais pas les laisser faire, je vais, je vais écrire au Roi, mon père il va… nous allons trouver une solution. »
Will la regarda et vit qu’elle avait les larmes aux yeux.
« Ne t'inquiète pas Elizabeth… Pour l'instant ils vont juste me mettre en prison. Grimaça-t-il
- En prison ! Mais non Will ! » S'écria-t-elle en s'accrochant à lui.
Alors que Will fermait les yeux et laissait ses narines se remplir de son parfum, le corps tremblant de ne pouvoir la toucher, le garde le tira brutalement en arrière.
« Allez Turner on y va. »
A regrets Will se tourna vers Elizabeth.
« Je dois assumer les conséquences de mes actes…
- Je ne t'abandonnerais pas. Balbutia Elizabeth ses lèvres sur les siennes. Je ne les laisserais pas nous faire ça.
- Allons Madame, soyez raisonnable. Soupira le garde en les séparant.
- Quoiqu'il arrive n'oublie pas que je t'aime Elizabeth. » Souffla Will tandis que les gardes le traînaient dehors avec brutalité.
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Restée seule, Elizabeth se mordit nerveusement la lèvre. Des larmes roulèrent sur ses joues en réalisant qu'au bout d'une journée de mariage on lui arrachait déjà son époux. Son père la découvrit secouée de sanglots parmi les débris du vase et, avec un lourd soupir, il la releva doucement.
« Elizabeth, ma chérie que se passe-t-il ?
- C'est Will. Ils, ils l'ont emmené.
- Emmené ? Mais qui donc ?
- Les soldats ! Ils, Beckett l'accuse d'avoir aidé Jack Sparrow à échapper à la corde.
- Seigneur…
- Père ! Il faut faire quelque chose. » Le supplia Elizabeth.
Weatherby la prit doucement par le bras et la ramena vers la chambre.
« Oui mais pas toi. Je suis encore Gouverneur ma chérie alors pendant que tu restes ici, je vais aller voir Beckett et tenter de démêler cette histoire.
- Je viens avec vous. S'écria Elizabeth en essuyant nerveusement ses larmes
- Non ton intervention ne ferait que compliquer les choses, il faut déjà tacher de connaître précisément les faits qui lui sont reprochés.
- Mais c'est mon mari, je dois être à ses côtés.
- Pas pour l'instant. Fais-moi confiance Elizabeth. » Dit le gouverneur avant de sortir d'un pas pressé.
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Cutler releva à peine la tête de son courrier lorsque le Gouverneur fit irruption dans son bureau.
« Il ne me semble pas vous avoir invité à entrer Gouverneur. Remarqua-t-il calmement
- Et bien je prends ce droit ! S'exclama le Gouverneur. Puis je connaître les raisons pour lesquelles vous avez emprisonné mon gendre !
- Oh … C'est donc ça … Répondit Beckett toujours aussi calme en lui tendant une feuille. Voici précisément le détail des faits reprochés au jeune Turner. »
Weatherby lui arracha brutalement des mains et lut à la hâte.
« Accusé d'avoir participé à l'évasion d'un pirate et de s'être ainsi opposé à la justice du roi… Requerrons contre lui devant la cour que la peine initialement prévue pour ce pirate lui soit appliquée ??
- En l'occurrence la mort. » Précisa presque joyeusement Beckett.
Le gouverneur blêmit en imaginant la réaction d'Elizabeth.
« Vous, vous ne pouvez pas faire ça … Il y a des lois !
- Et monsieur Turner en a bafoué une bonne partie… Sans parler de votre fille Gouverneur. Précisa Beckett en se servant un sherry. Un verre ?
- Ma fille ! Mais c'est une ineptie ! » S'écria le gouverneur qui balaya d'un geste le verre que l'autre lui tendait.
Beckett soupira et regarda le sherry se répandre sur le tapis précieux avant de tapoter les dossiers qui parsemaient le bureau.
« Gouverneur, j'ai ici des dizaines de compte rendu attestant qu'Elizabeth s'est elle aussi interposée pour sauver ce pirate…
- Mais c'était pour sauver Will ! S'écria le Gouverneur mort d'inquiétude
- Mais par égard pour vous et par compassion pour une jeune fille ignorante de la portée de ses actes, j'ai décidé de garder sous silence le rôle qu'elle a joué dans toute cette affaire. Seulement si votre fille est une innocente il n'en est pas de même pour Turner…
- Je, que va-t-il se passer ? Demanda le gouverneur en se laissant tomber dans le siège le plus proche
- Oh et bien il y aura un procès. Dit calmement Cutler en se servant un nouveau verre. Pour la suite et bien j'ai toute confiance en la justice de ce royaume. Pas vous ?
- Non … Vous ne pouvez pas faire ça, je ne vous laisserais pas !
- Gouverneur. Coupa Beckett d'un ton froid. J'ai décidé de me montrer clément envers votre fille, veillez à ne pas me faire regretter cette décision par un entêtement stupide envers Turner. »
Weatherby le toisa avec horreur.
« Vous …
- Laissez la justice suivre son cours Gouverneur. Si vous vous en mêliez je serais alors forcé de révéler l'implication d'Elizabeth. Me fais-je bien comprendre ? » Siffla-t-il d'un ton menaçant.
Perdu, le Gouverneur le fixa avec dégoût.
« Oui, mais…
- Dans ce cas je ne vous retiens pas. Au revoir Gouverneur Swann. » Coupa à nouveau Beckett d'un ton sans équivoque.
La mort dans l'âme le gouverneur sortit, se demandant comment il allait pouvoir annoncer cela à sa fille.
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Il lui semblait que cela faisait des heures que son père était parti et Elizabeth s'élança à sa rencontre dès qu'elle reconnut sa silhouette dans l'allée. Avec un soupir triste, le gouverneur referma ses bras autour d'elle
« Pas ici Elizabeth, rentrons veux-tu ?
- Père et Will ? » Demanda-t-elle des sanglots dans la voix.
Avec tendresse, le gouverneur la força à s'asseoir et lui caressa les cheveux comme lorsqu'elle était enfant et qu'il pouvait soulager toutes ses peines.
« Les accusations sont très graves… Commença-t-il, soupirant de la sentir trembler contre lui. Will. Et bien Will est accusé de piraterie.
- Non ! Will n'est pas un pirate !
- Je le sais ma chérie mais hélas ce n'est pas à nous qu'il appartient d'en juger mais à la cour aux mains de laquelle il va être remis.
- La cour ! Mais…
- Rassure-toi, je m'assurerais qu'il ait un procès équitable mais je ne peux rien faire de plus.
- Un procès à l'issue duquel il se balancera au bout d'une corde ! » S'écria Elizabeth en le repoussant.
Le gouverneur la rattrapa par le bras et la força à le regarder.
« Elizabeth. Beckett a aussi des éléments contre toi et il a choisi de ne pas les utiliser mais à la condition que nous ne tentions pas d'entraver la justice.
- Et je devrais peut être l'en remercier Cracha Elizabeth
- Tu n'as pas l'air de comprendre que tu peux toi aussi être accusée du même crime que Will. Et il est hors de question que je risque de voir un jour mon unique enfant monter à l'échafaud pour sauver le jeune Turner ou qui que ce soit d'autre.
- Père. Murmura Elizabeth d'un ton suppliant.
- Non. Ne me demande pas ça ma chérie… Je ferais tout ce que je peux pour Will mais je ne ferais rien qui te mette en danger. »
Elizabeth, désemparée, le regarda brièvement avant de fondre en larmes. Weatherby soupira et l'attira contre lui.
« Là ma chérie, calme toi, il faut garder espoir… Fais-moi confiance. Pour l'instant je vais tacher de t'obtenir un droit de visite… »
A bout de nerfs, Elizabeth s'affaissa dans ses bras. Son père la retint de justesse avant d'aller l'allonger le cœur serré à l'idée que le bonheur de sa fille se trouvait maintenant dans les mains d'une poignée d'hommes sur lesquels il n'avait aucune influence.
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