Chapitre 2 : Apprendre à recevoir


Cela faisait presque une semaine qu’Elizabeth était enfermée dans sa chambre et repoussait toute approche de Jane ou de Madame Wu. La jeune femme se sentait épuisée et avait de moins en moins le courage de lutter, se sentant engourdie la plupart du temps. Ses nausées qui l’avait fait frémir alors qu’elle songeait au destin de son enfant si elle était enceinte avaient finalement disparues ce dont elle se réjouissait et elle se sentait mieux à présent. Exception faite de l’engourdissement qui semblait désormais être sien et la privait de toute énergie.

 

Jane, silencieuse comme à son habitude, pénétra dans sa chambre et la regarda longuement. La jeune femme commençait à perdre patience devant la mauvaise volonté que mettait Elizabeth à apprendre son nouveau rôle. Avec agacement, elle déposa le thé sur la table basse et se retourna vers Elizabeth.

« Bonjour Lia.

- Tu n’es pas encore lassée de venir ici chaque jour ! Je te l’ai dit je ne serais jamais une putain. »

Jane soupira et affecta un regard navré.

« Madame Wu m’a dit que si aujourd’hui je n’obtenais pas de résultats avec toi elle donnerait l’ordre à Tai de poignarder le cœur. »

 

Elizabeth s’immobilisa, les larmes aux yeux.

« Il n’oserait pas ….

- C’est un pirate. Rétorqua Jane en lui tendant sa tasse. Allons laisse-moi prendre soin de toi. Pour l’instant Madame Wu veut que je m’occupe de ton corps et que je t’apprenne quelques petites choses aussi.

- Je n’irais pas avec un homme.

- Pas pour l’instant. Tu n’es de toute manière pas prête. Bois ton thé. »

Elizabeth sonnée par la nouvelle, commença à boire sa tasse à petites gorgées pendant que, derrière elle, les mains de Jane se glissaient dans ses cheveux.

« Il va falloir les démêler. Et du temps pour les rendre soyeux à nouveau. » Dit la jeune femme qui commença à glisser un peigne dans ses longs cheveux blonds

 

Elizabeth soupira sous ce geste familier, elle se sentait bien pour la première fois depuis son arrivée dans cette maison.

« Continue à boire ton thé… » Chuchota Jane à son oreille, son peigne glissant lentement dans les cheveux d’Elizabeth.

Un sourire un peu perdu sur les lèvres, Elizabeth obéit. Elle en avait assez de lutter et la tête lui tournait des effluves étranges qui flottaient sans cesse dans l’air de la chambre. Derrière elle, Jane sourit en la sentant se détendre.

« Laisse-toi aller Lia. »

 

Avec un léger soupir, Elizabeth laissa ses yeux se fermer légèrement avant de les rouvrir brutalement. Will ! Comment pouvait elle se laisser dorloter ainsi alors qu’elle avait rompu sa promesse, perdu son cœur qu’il lui avait confié. Plus sèchement qu’elle ne le souhaitait, elle se dégagea.

« Non. Ça ne marchera pas ! »

L’air interdit, le peigne entre les mains, Jane la fixa.

« Qu’est-ce qui t’arrive Lia ?

- Elizabeth !!! Je m’appelle Elizabeth et je suis mariée pas catin et mon mari attend de moi que je garde son cœur ! Je ne devrais pas être ici, mon destin était tout autre. » Se rebella brusquement Elizabeth.

Jane l’observa, son doux regard gris clair se posa sur elle avant de l’attirer doucement à elle, ses mains reprenant leur ballet dans ses cheveux.

« Et qu’aurais tu fait Lia ? Attendre dix ans au bout desquels il ne serait revenu que pour te voir ridée ? Te dessécher années après années sans connaître le plaisir ? »

 

Elizabeth s’immobilisa alors que la jeune prostituée traduisait les pensées qui l’avaient animée le mois suivant le départ de Will. Avalant sa salive et rejetant loin d’elle le souvenir des prunelles sombres de Jack, elle se força à répondre calmement.

« Et que me proposes-tu ? Rester ici et donner mon corps à ces hommes qui paient pour ça ? Devenir une catin comme toi ? »

Les yeux de Jane s’assombrirent sous l’insulte mais elle répondit d’un ton calme.

« Tu étais prête à l’attendre chastement alors pourquoi n’es-tu pas prête à donner ton corps pour le sauver ? S’il t’aime vraiment il comprendra. »

Elizabeth se retourna, en colère.

« Puisque je n’ai pas d’autres choix pourquoi ne m’avez-vous toujours pas donnée à l’un de ces porcs !!! »

Jane sourit doucement.

« Parce que tu n’es pas prête Lia. Pour savoir donner du plaisir, il faut connaître le plaisir.

- Oh et c’est ça que tu te proposes de m’apprendre ? » Ironisa Elizabeth.

 

Jane la força à se retourner et la coiffa avec lenteur.

«  Oui. Parce qu’une fois que tu leur imposeras ton plaisir, une fois que ta réputation sera faite, les hommes qui te visiteront paieront cher, très cher pour t’avoir. »

Elizabeth plissa le front.

« Ce qui signifie que ma « dette » sera plus vite remboursée ?

- Et que peu d’hommes pourront offrir cette fortune. » Chuchota Jane à son oreille.

L’esprit en ébullition, Elizabeth réfléchit à ces derniers mots. Se soumettre pour mieux mener le jeu. Quelques instants d’avilissement contre sa liberté et la vie de Will.

« Mon père mourrait de honte. Murmura-t-elle en pensant à Weatherby lui disant qu’il était fier d’elle.

- Mais tu n’es plus une petite fille. Pas plus que tu n’es Elizabeth. Chuchota doucement Jane à son oreille. Tu es Lia à présent, tu n’as plus de passé, plus de blessures.

- Et pour cela je devrais vendre mon corps allégrement ? Persifla Elizabeth.

- Nous ne voyons pas les choses comme dans ton monde. Ici, les vraies courtisanes ne sont pas comme les vulgaires catins de ton peuple que les hommes vont voir pour se soulager. »

 

Elizabeth ricana.

«  Bah voyons, ils viennent pour leur lire des poèmes, peut-être ?

- Non ils viennent pour donner et prendre du plaisir.

- Pourtant des hommes de  mon peuple comme tu dis si bien viennent ici. Ironisa Elizabeth.

- Oui. Beaucoup d’hommes fréquentent cet établissement parce que les femmes y sont avenantes et prennent autant de plaisir qu’eux. »

Elizabeth se mordit les lèvres avant de répondre.

« Quel plaisir y a-t-il à vendre son corps ?

- Celui de savoir qu’un homme te désire plus qu’aucune autre chose, plus qu’aucun trésor et qu‘il est prêt à y mettre une fortune pour t‘avoir. Sais-tu ce que ça fait d’être désirée Lia ? »

Le souvenir de la voix rauque de Jack, de sa main caressant sa joue traversa l’esprit d’Elizabeth et la fit rougir.

« Oui tu sais. Répondit Jane d’un ton amusé. Et tu sais à quel point c’est bon.

- Ça n’a rien à voir !

- Pourquoi ? Parce que toi aussi tu désirais cet homme ? Mais Lia lorsque tu fermes les yeux, il te suffit d’imaginer que c’est un autre qui te caresse, celui que tu veux. »

 

L’esprit embrouillé, Elizabeth se retourna vers elle.

«  Je ne comprends pas. Jane tu vends ton corps même si tu penses à un autre, tes journées, tes nuits tu les passes dans les bras d’hommes qui paient pour ça ! Comment peux-tu désirer une telle chose ?

- Parce que ma renommée est telle, mon prix si élevé, que seuls quelques hommes ont le privilège de m’approcher.

- Pour toi peut-être mais pour les autres filles, les moins renommées, qu’en est-il !

- Elles se donnent à qui possède quelques pièces. Répondit sobrement Jane. Mais toi Lia, ça ne t’arrivera pas. Ta mise à prix sera telle qu’aucun simple soldat ne pourra s’offrir tes services.

- Je ne veux pas trahir Will. Protesta faiblement Elizabeth.

- Ton époux comment était-il lors de votre première étreinte ? Était-il hésitant ?

- Non … » S’entendit répondre Elizabeth.

Jane rit doucement.

« Et où crois-tu qu’il ait acquis cette expérience ? »

 

Elizabeth se retourna avec vigueur, un éclair de peine dans le regard. Jane la regarda sérieusement.

« Lia, parfois le vrai courage est de faire ce que l’on doit même si ça ne nous plait pas. »

Elizabeth se décomposa à ces mots qui faisaient écho à ceux que Jack lui avait dit il y avait si longtemps. Masquant son trouble du mieux qu’elle pouvait, elle tendit la main vers la théière et se resservit une tasse qu’elle but lentement. Souriant légèrement, Jane garda le silence et attendit qu’elle parle.

« Combien de temps me faudrait-il faire ça pour retrouver ma liberté ? Demanda Elizabeth à contre cœur.

- Si tu t’avères aussi prometteuse que tu le parais, un an peut être deux. » Répondit Jane.

 

Elizabeth sentit son cœur s’arrêter. Deux ans. Deux années à faire la catin contre la vie de Will.

« Je te laisse réfléchir. Souffla Jane à son oreille, avant de déposer le peigne à ses côtés. Si tu es prête je t’apprendrais le plaisir et le cœur de ton mari restera sauf. Sinon et bien tu deviendras comme ces ombres qui se contentent de faire illusion et que les hommes prennent contre quelques sous. Et tu ne regagneras ta liberté qu’au bout de très longues années. »

 

Elizabeth ne répondit pas, elle regarda pensivement sa tasse tandis que Jane sortait doucement de la pièce.

 

()()

 

Une fois à l’extérieur une grimace déforma les traits si doux de la jeune catin et elle pressa le pas. Elle entra dans le bureau de sa mère dont elle referma soigneusement la porte derrière elle.

« Alors ? Demanda Madame Wu en lui soufflant une épaisse fumée au visage

- Elle est prête à se laisser convaincre. Je pense que je pourrais commencer ce soir.

- Tu ferais mieux de te dépêcher. La nouvelle de la présence d’une Perle d’Occident dans nos murs a commencé à se répandre. Monsieur Ling a déjà fait une offre, son fils aussi d’ailleurs. » Ricana Madame Wu.

Le visage de Jane se crispa en reconnaissant les noms de deux des plus riches notables de Singapour qui faisaient habituellement appel à ses services.

« Je ne comprends toujours pas pourquoi cette fille est si spéciale. Commença-t-elle d’un ton boudeur.

- C’est dans ce cas que tu es aveugle ma fille. Les hommes de chez nous recherchent l’exotisme. Ricana moqueusement Madame Wu. Cette fille est belle, combative et bénéficie d’une pure éducation à l’anglaise. Elle a de la classe. »

 

Jane grimaça. Elle en avait assez d’entendre vanter à longueur de temps les mérites de l‘autre. Sa mère s’en aperçut et reprit.

« Fait la sensuelle et je te donnerai la moitié de ses recettes. Un acompte sur tout ce qui sera un jour à toi. »

A ces mots, une lueur cupide s’alluma dans les yeux de Jane et elle sourit avec grâce cette fois.

« Il me faudra plus de thé.

- Tu l’auras. » Ricana Madame Wu.

 

()()

 

Elizabeth avait passé son après-midi à réfléchir, l’esprit de plus en plus embrumé. Elle avait jadis menti à James Norrington et risqué sa vie sans vergogne pour sauver Will. Elle avait tué Jack Sparrow pour sauver Will, du moins en partie. Chacun de ces hommes étaient morts pour elle. Elizabeth soupira et songea aux pirates qu’elle avait entraînés dans la mort lorsqu’elle était leur reine, à Will poignardé par Jones pour la protéger, à Jack qui avait abandonné son rêve d’immortalité pour donner une chance à Will. Son père disait jadis que parfois des actes de piraterie ou semblant manquer d’honneur se justifiaient dans certaines circonstances. Et cette fois, elle seule tenait en main le destin de Will.

 

Jane entra silencieusement et observa Elizabeth qui, le visage plissé, semblait réfléchir. Un léger sourire aux lèvres, elle s’approcha d’elle et posa sa main sur son épaule.

« Qu’as-tu décidé Lia ? »

Elizabeth soupira longuement avant de hocher silencieusement la tête. Elle acceptait.

 

Jane sourit et se glissa derrière elle, ses mains reprirent son ballet dans ses cheveux, comprenant intuitivement que ce geste détendait Elizabeth.

« Alors je vais t’apprendre le plaisir Lia… »

Elizabeth se mordit les lèvres, doutant à nouveau de sa décision tandis que Jane finissait de lui démêler les cheveux.

« T’es-tu déjà caressée Lia ? » Demanda-t-elle comme si c’était la chose la plus naturelle qui soit.

Elizabeth rougit au souvenir de certaines nuits honteuses où le désir que lui inspirait Will ou Jack, surtout Jack d’ailleurs, l’avait conduite à poser une main hésitante sur ses parties les plus intimes et à chercher par des caresses maladroites à calmer le feu de ses reins.

« Je … Oui. »

 

Derrière elle, Jane se leva et lui désigna le lit d’un geste rempli d’autorité.

« Va t’asseoir Lia. »

Elizabeth rougissante et un peu perdue obéit. Elle sursauta lorsque Jane vint s’installer derrière elle.

« Tu as peur ? Demanda Jane avec un soupçon d’ironie.

- Non. » Répondit Elizabeth dont la tête tournait.

Jane ne répondit pas, elle se contenta d’effleurer le vêtement sage de la jeune femme. Elle fit peu à peu glisser la soie sur ses épaules pour découvrir la naissance de sa poitrine.

« Ta peau est sèche. Murmura-t-elle en glissant sa main sur l’épaule d’Elizabeth qui frissonna. N’ai pas peur, détends toi. »

 

Elizabeth souffla bruyamment avant de s’écarter de Jane, le regard perdu.

« Qu’est-ce que tu fais ! »

Les traits de la jeune asiatique se crispèrent un court instant puis le sourire revint sur ses lèvres alors qu’elle s’approchait.

« Je t’apprends Lia. » Murmura-t-elle en posant légèrement ses lèvres sur les siennes.

Trop choquée pour se dégager, Elizabeth sentit la caresse de sa bouche sur la sienne, ses lèvres s’entrouvrirent malgré elle sous la pression de la langue de Jane qui s’engouffra dans sa bouche pour jouer avec sa langue. Le cœur d’Elizabeth fit un bond dans sa poitrine alors qu’elle ouvrait plus largement sa bouche et répondait à son baiser. Jane glissa la main dans ses cheveux pour l’attirer à elle, sa langue glissa doucement sur la sienne dans une danse langoureuse, si différente des baisers plein de retenue de Will ou de celui, emplit de passion trop longtemps contenue, qu’elle avait échangé avec Jack. A cette pensée, Elizabeth recula légèrement mais la main de Jane, qui reposait sur sa nuque l’en empêchât, ses lèvres s’écartèrent légèrement des siennes que sa langue vint caresser lentement avant de reprendre possession de sa bouche. Au bout d’un long moment, Jane s’écarta à nouveau et plongea ses yeux gris dans le regard voilé d’Elizabeth.

« Tu sais embrasser. »Murmura-t-elle en posant ses lèvres dans le cou d’Elizabeth pour y déposer des baisers légers.

 

Frissonnante, Elizabeth ferma les yeux alors qu’une douce chaleur grandissait dans ses reins et rendit les armes. Jane glissa ses mains sur le kimono de soie qui la couvrait, écartant le tissu à mesure que sa bouche progressait sur sa peau nue. Avec un léger sourire, la jeune prostituée pointa sa langue et agaça le téton qu’elle venait de découvrir avant de resserrer ses lèvres autour de lui pour l’aspirer doucement. Elizabeth poussa un gémissement affolé en réalisant que son corps répondait sans retenue et baissa les yeux sur Jane dont elle ne voyait que la chevelure noire et luisante et ses mains qui glissaient sur le vêtement, dévoilant son corps à mesure de ses caresses. La bouche de Jane abandonna son sein et elle la poussa doucement en arrière. Elizabeth, le regard voilé et fixé sur ses longs cheveux noirs qui lui en rappelaient d’autres se laissa retomber sur le lit, tremblante de sentir les doigts fins de Jane effleurer l’intérieur de ses cuisses offertes.

 

La jeune catin releva brièvement les yeux sur Elizabeth. Puis, elle glissa un doigt à l’intérieur de son intimité et commença à aller et venir légèrement en elle.

« Tu veux que je continue ? » Demanda-t-elle doucement.

Elizabeth gémit brièvement. Son cœur battait à tout rompre alors que la tête lui tournait, ses sens décuplés par l’odeur suave qui régnait partout dans la pièce, jusque dans le thé dont elle s’abreuvait quotidiennement. Jane sourit pour elle-même avant de poser ses lèvres sur celles, plus intimes, d’Elizabeth sa langue remplaçant le doigt qui la fouillait quelques instants plus tôt. Elizabeth poussa un profond soupir alors qu’elle avait une conscience accrue de la bouche posée sur elle qui se resserrait sur le petit mont de chair que Will n’avait fait qu’effleurer lors de leur union sur la plage tandis que la langue de sa partenaire semblait être partout à la fois. Les mains de Jane, posées sur ses cuisses, la forcèrent à les écarter plus largement et Elizabeth arqua son corps instinctivement, pour se rapprocher de la source de son plaisir. Elle releva la tête légèrement et glissa ses doigts dans les longs cheveux noirs de sa partenaire.

« Oh ……. » Cria Elizabeth brutalement alors que ses défenses tombaient.

La chaleur envahit son corps secoué des spasmes d’un plaisir dont elle n’avait jamais soupçonné l’existence.

 

Jane s’écarta doucement d’elle, ses mains caressèrent une dernière fois les cuisses tremblantes d’Elizabeth et se releva. Son regard gris se posa sur le corps offert qui reposait sur le lit, le tressautement rapide de sa poitrine témoignant du plaisir que son apprentie venait de prendre.

«  Tu es très belle ainsi Lia. Reconnut-elle avec un soupçon de jalousie. Dors à présent. Je reviendrais t’apprendre demain. » Dit-elle d’un ton calme.

Elizabeth, à bout de souffle, perturbée par ce qui venait de se produire, la fixa avec une pointe d’angoisse.

« Apprendre ? »

Jane lui sourit brièvement.

« Ce soir je t’ai appris à recevoir du plaisir. Demain je t’apprendrais à en donner. Bonne nuit Lia. » Dit-elle en sortant, refermant soigneusement à clef comme elle en avait l’habitude.

 

Une fois seule Elizabeth rougit brutalement et ramena le drap sur elle. Elle ne savait pas de quoi elle devait se sentir le plus coupable. D’avoir trompé Will en laissant cette fille la toucher et la caresser mieux que son époux n’avait su le faire ? Ou d’avoir imaginé la bouche de Jack Sparrow à la place de celle de Jane alors qu’elle prenait son plaisir ?


Chapitre 1                                                                                                          Chapitre 3


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Commentaires: 6
  • #1

    Microcosmos (lundi, 30 avril 2012 14:22)

    J'aime toujours autant l'atmosphère de ton histoire! <3 C'est très bien écrit!
    La seule chose qui m'intrigue est le prénom de Jane. A moins que je ne me trompe, c'est un nom britannique et voir une asiatique le porter à cette époque m'étonne. ^^

  • #2

    JessSwann (lundi, 30 avril 2012 16:09)

    Ah le prénom de Jane est expliqué plus loin si j'ai bonne mémoire, en fait elle est surtout une batarde britannique.
    Merci pour l'atmosphère c'est l'histoire dont je suis la plus fière

  • #3

    emy (mardi, 30 octobre 2012 02:04)

    enfaite j ai jamais du la lire parce que sa ne me dit rien du tout jusque la.

    en tout cas pour le moment j'adore !

  • #4

    JessSwann (mardi, 30 octobre 2012 08:50)

    Merciiiii, lol celle ci si on a lu on s'en souvient le plus souvent mdrrr

  • #5

    emy (jeudi, 01 novembre 2012 02:04)

    je confirme je ne l'avais pas lus lol. et comme tu dis on s'en souvien une foi qu'on la fait car je ne suis pas prete de l'oubliee ^^

  • #6

    JessSwann (jeudi, 01 novembre 2012 10:56)

    Ah oups mdrrr